Fête de Christiane (texte tiré de son journal)
A mon réveil, Patrick était déjà dehors. Comme chaque matin en se levant il était allé se baigner dans la mer, c'était devenu une habitude.
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J'allais prendre ma douche quand il entra dans la pièce avec un beau bouquet de fleurs en me disant "Bonne fête". Un moment très agréable que j'ai apprecié.
Au retour du petit déjeuner, dans la chambre, un autre bouquet de fleurs m'attendait avec une note où était inscrit "Happy Birthday Christiane">
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A 12h30 Patrick est venu me demander, sur invitation de Wayan, si je voulais prendre un thé vert. Nous nous dirigeons donc vers la salle à diner, moi, tenant précieusement dans le creux de ma main un mot de remerciement, et oh! surprise! un beau gâteau aux bananes était dressé sur la table en mon honneur et toute l'equipe du lodge était là:
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Wayan, Ilo sa femme, sa fille Putu et Ketut. Ca m'intimidait grandement car je ne peux exprimer mes émotions très bien en anglais, mais je me suis bien débrouillée. Patrick a pris des photos de ce beau moment.
A part un petit aller-retour à Klungkung dans l'après-midi, nous avons passer le reste de la journée à lire et nous reposer. Une autre belle journée se termina sous le signe de l'amour et de l'amitié.
Le volcan
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Depuis longtemps on projetait d'aller voir le volcan "Batur", nous voilà donc en route pour l'ultime observation. Nous arrivons sur les lieux. Sur un emplacement servant d'observatoire, ressemblant plutôt à un marché, une horde de marchands attendent de pieds fermes que nous, touristes, posions les pieds sur leur territoire. Nous approchons de l'observatoire les yeux fixés sur le volcan qui nous révèle une "bave de lave séchée" et à sa base, un charmant petit village dans un hameau de verdures.
Juste le temps de sortir la caméra et nous voilà entourés d'une douzaine de marchands se poussant à qui mieux mieux pour nous offrir une interminable liste d'objets, tous plus prometteurs les uns que les autres. Nous agissons comme d'habitude avec sourires et calme, avec des "non merci" en anglais, en balinais, etc... Dans cette cohue, nous achetons quelques bricoles dans l'espoir qu'on nous fasse un peu d'air. Le temps de prendre des photos et de filmer le volcan
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et le site, les vendeurs reviennent. Aussi, nous prenons nos jambes à nos cous et fuyons vers le jeep espérant les laisser derrière nous, comme on fuirait un essaim d'abeilles ou une masse de "paparazzis". Laissant les vitres fermées malgré la chaleur, nous attachons nos ceintures sous le regard insistant des marchands qui ne se gênent pas pour cogner sur la vitre. Et nous voilà libérés temporairement de cette intrusion.
Chemin faisant, tout en discutant de l'opportunité d'aller à la station thermale (source chaude du volcan), nous avons du stopper sur la chaussée pour nous situer. Un motocycliste balinais nous accoste et nous propose, avec tout son bla bla bla, des peintures sur des sujets de la culture balinaise, et nous vante les labeurs de ses créations artistiques. Patrick avec son grand coeur face à la pauvreté des gens, s'est fait avoir pour 200 000 roupias (20$, ce qui est une petite fortune dans ce pays) On a su par la suite que son matériel n'était que de simples reproductions qui se vendent pour le 1/3 du prix un peu partout dans Bali. Il était en colère mais surtout contre lui-même.
Nous n'étions plus certains de vouloir visiter les sources chaudes maintenant. Nous nous arrêtons dans un petit "warung" (resto balinais) histoire de manger un peu et de laisser tomber la poussière. Nous arrives en même temps qu'un couple de francais très sympa, et, comme vous pouvez le deviner, on a encore une fois créer des liens avec des gens de passage. A 3h00hre, nous entrons sur le site des sources chaudes. Déception!!! L'odeur est repoussante et le site semble désafecté. Les 2 marchandes qui se sont avancées vers nous ont payé pour les autres croyez-moi! A 3h15hre, nous étions déjà partis.
C'est frustrant car nous avons un beau pays à découvrir alors qu'on ne peut rien voir à cause d'une minorité de gens qui nous harcèlent. Ce soir là, quand nous sommes entrés dans le village pour souper, nous avons observé encore une fois la tranquilité des restaurants et des marchés de Candidasa, avec un goût de sympathie pour ces travailleurs persévérants dont le salaire dépend à 90% du tourisme. Malheureusement pour eux, à part la haute saison en juillet et août, les rues sont désertes et de plus, les bombes en 2002 et 2003 n'ont fait qu'empirer la situation. Toutefois, malgré notre sympathie, avons-nous à payer pour cette réalité? Mais rien ne viendra perturber la vie sauvage de Nusa Indah comme le démontrent ces photos. (Géco, scarabée et escargot)
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