Le sud

Après 5 jours passés à Lisbonne, nous avons décidé de nous concentrer sur le sud du Portugal, avec en point de mire l'Algarve, bien sûr, mais aussi la partie basse de l'Alentejo, celle qui longe la mer. Nous allons donc vous décrire les différents endroits visités et vous allez vous rendre compte que le plan original n'a pas été nécessairement respecté.

VILA NOVA de MILFONTES: nous avions répertorié cette petite ville d'environ 4000 habitants à l'embouchure du Rio Mira. Comme toutes les agglomérations du Portugal, du moins au sud, une règlementation oblige les citoyens à peindre leurs maisons en blanc. Avec leurs toits en tuile couleur orangée, cela donne un décor de carte postale. L'estuaire du Rio Mira s'ouvre sur une série de plages magnifiques, entourées de rochers et de falaises où le soir, les couchers de soleil sont toujours grandioses. On y a trouvé un petit lodge coloré avec cuisine commune, Casa Amarela, et un propriétaire, Rui, super sympatique, possédant énormément d'expérience en terme de voyages autour du monde. De nombreuses discussions s'en suivirent.

ZAMBUJERA do MAR: environ 30 km au sud, ce petit village, où l'on se demande en arrivant ce que l'on fait là, avec au bout, les falaises, la plage, l'océan et un paysage grandiose. En voyant tout cela, c'est le coup de foudre. On trouve un petit bungalow au camping du coin et on décide d'y rester. Plus tard, on y trouvera une splendide plage, tout près, complètement isolée où l'on pourra se cacher dans de nombreux petits recoins. De très agréables journées. Sauf que, il y a calme et trop calme. Après quatre journées de ce régime, quand même hyper relaxantes, l'absence d'internet nous amène à repenser notre gite. Algarve ou ailleurs? En fait, nous retournerons chez Rui.

L'ALGARVE: C'est un autre Portugal, un secteur très touristique où bon nombre d'européens s'y retrouvent, surtout en juillet et août. On nous en avait beaucoup parlé et on avait, peut-être, l'envie d'y passser quelques jours.

- Aljezur et son château maure, plutôt en ruine cependant.

- Lagos, présenté comme étant la ville la moins corrompue par les méfaits du tourisme un peu sauvage, malheureusement. On y retrouve d'extraordinaires petites plages isolées, entourées de falaises et de rochers. Vraiment idyllique.

- Albufeira: la ville la plus fréquentée de la côte, supposément avec un certain charme. Mais le développement hypertouristique a, à notre humble avis, tout gâché. Une plage, au pied des falaises, déjà remplie en ce début de juin, de touristes avec l'omniprécense de commerces de tout acabit, des restaurants, des hôtels par miliers, bref pas nécessairement dans nos goûts.

- Sagres: complètement à l'est, sur le cap de Sao Vicente, nous sommes sur des falaises qui s'étendent à perte de vue. On peut, à certains endroits, descendre sur de petites plages souvent balayées par des vents violents. C'est le paradis des "surfers". Reste la forteresse, imposante sur la falaise.

- Monchique: dans la chaîne de montagnes portant le même nom, on y retrouve les plus hauts sommets de l'Algarve. Quand la température le permet, la vue peut porter jusqu'à Sagnes situé sur la pointe sud ouest. Dans la partie sud de la ville, dans un très jolie jardin, on y trouve une station thermale.

- Silves: la cité médiévale, dernière capitale des arabes en Algarve, concurrente de Lisbonne à une certaine époque. Il ne reste que le château et ses fortifications, en plein développement archéologique ainsi que la cathédrale tout près. La vue sur la ville du haut des fortifications vaut le coup d'oeil. De plus, avec ses ruelles pavées, la promenade en ville est très agréable.

Et pour terminer, un retour sur Lisbonne et ses environs:

- Cabo de Roca: 9°30' de longitude ouest, 38°47' de latitude nord, 140 mètres au-dessus du niveau de la mer. C'est le point le plus occidental de l'europe. Vous pouvez même vous faire remettre un diplôme attestant votre passage ici. Et comme dit le guide, un geste charmant, puéril, symbolique, attachant et dérisoire mais aussi un point mental depuis lequel la vue, aussi stupéfiante, mérite d'être symbolisée.