Saturday, March 25, 2006

Candidasa (est de Bali)

Au lodge (Nusa Indah: www.nusaindah.de, le site est en allemand, mais cliquez sur tous les postes du menu pour les photos), les jours s'écoulent tout doucement dans un décor et une atmosphère très décontractée . Après quelques jours à ce rythme reposant nous permettant de bien planifier nos sorties, nous partons pour Tirta Gangga, petit village dans la montagne, reconnu pour ses magnifiques "rice terrasses". Nous y rejoingnons Ketut, le propriétaire de la pépinière qui a aménagé Nusa Indah. Il nous a fait visiter son commerce, ses terres avec la maison familiale et son immense temple, ses plantations de riz, bref un moment très agreable surtout avec les nombreuses explications sur la vie de tous les jours des balinais.

On pousse plus loin et prenons une route secondaire (vraiment secondaire car au bout de 500 mètres, elle est effondrée et il faut passer à gué) qui nous amène à Ahmed. (derrière la montagne) Nous arrêtons au "Bamboo Bali" (vous avez le bonjour de Gede, Lucie et Martial) où nous rencontrons aussi Violette, une jeune gaspésienne de passage à Bali. Notre but est d'aller à Aas, 7 kms plus loin pour y faire du snorkling et Violette nous demande si elle peut venir avec nous. Et c'est parti.

A partir de là, la route, très étroite, (à peine de la place pour deux autos) serpente la montagne et longe la côte souvent à des hauteurs vertigineuses et nous donnent un panorama grandiose. Les montées sont faites souvent en première vitesse tellement les pentes sont abruptes. Mais quel paysage! Nous arrivons au site de plongée et nous ne sommes pas déçus. Tout ce que nous avions déjà vu sur les nombreux dépliants se retrouvent ici. Le site a été déclaré "site protégé" et le spectacle est impressionnant, idem pour les poissons et en prime, les vestiges d'un ancien bateau de pêcheurs japonais. Tellement beau que nous avons décidé d'y revenir et aussi parce que j'avais oublié la caméra sous-marine.

Au retour, la pluie ajoute au spectacle de cette route qui nous demandera 1 1/2 heure pour parcourir environ 35 kms. À certains endroits, nous traversons des torrents d'eau brunâtre provenant de la montagne. Quelques arrêts pour demander, bien sûr, notre route, un bon repas chemin faisant et nous rentrons nous coucher dans notre merveilleux havre de paix. Splendide journée.

Bali


Nous avons mis beaucoup de temps avant d'écrire ou de commencer à écrire l'épisode de Bali. Déjà 8 jours que nous y sommes et nous écrivons nos premières lignes. La raison est simple. Nous etions déçus, voire découragés. D'abord le voyage Sydney-Bali avait très mal debuté. Je m'aperçus que j'avais oublié ma veste contenant, entre autre, mon passeport sur une chaise dans un centre pour internautes alors que nous étions déjà sur le chemin de l'aéroport. Panique à bord. Chanceux, on retrouva le tout juste à temps pour prendre notre vol. Ouf... Ensuite vol sans histoire Sydney-Singapore (Singapore airline, super) puis Singapore-Bali, celui-là un peu plus ole-ole, genre Montréal-République Dominicaine sur Air Transat. Accueil à l'aéroport, puis à l'hôtel, chambre, jusque là, tout est ok.

Le lendemain, disons que la sauce s'est gâtee! Après avoir loué une moto, nous nous sommes rendus compte que Kuta avec ses 3 millions de motocyclistes (j'exagère à peine) complètement sautés, spécialisés dans les plongeons à travers les parebrises des autos (très fréquents), n'etait pas une ville facile même pour quelqu'un ayant mon experience en moto. De plus, les rues sont plus des ruelles qu'autre chose et les sens uniques abondent. Pas facile de s'y retrouver. On s'y fait mais non sans mal, à preuve notre arrestation par un policier. Nous avions commis une "mistaque" et maintenant, il fallait payer: 100,000 roupias (12$), rien de moins. Il fallut donc s'y faire même si nous savions que l'argent irait dans les poches du policier. Bref, ca débutait plutôt mal. Ajouter à cela que l'hôtel entreprit la même journée la rénovation de la piscine, donc pas de baignade et un bruit continuel. Puis, le temps se gâta. Il se mit à tomber des cordes si bien que six jours plus tard, nous n'avions connu qu'une seule demi-journée de soleil. Plutôt déprimant. De plus, comme Bali souffre d'une baisse considérable de touristes (40%) due aux attentats, chaque sortie etait accompagnée d'une quantité industrielle de sollicitations à la limite du harcèlement. L'idée de foutre le camp nous est même venue à l'esprit mais l'arrivée du beau temps, le septième jour, nous réconcilia quelque peu avec Bali et ses magnifiques couchers de soleil sur la plage de Kuta.

Cependant, notre idée était faite. Sortir de Kuta pour visiter l'île et surtout trouver un endroit plus calme. Donc location d'un 4 x 4 (10$ par jour) et nous voilà repartis à l'aventure direction Ubud, puis Candidasa. L'expérience tourna au chauchemar. Les panneaux indicateurs n'avaient rien à voir avec la carte et nous nous sommes arrêtés une dizaine de fois au moins pour demander notre route. Mais le comble, ce fut les policiers. Par deux fois, nous nous sommes faits arrêter: vérification de permis de conduire, changement de voie. Bref, tous les moyens pour arnaquer les touristes. La deuxième fois, mettons que j'ai eu un ras le bol général qui heureusement, s'est bien terminé. Le policier, suite à mon comportement "inhabituel", nous a simplement dit de foutre le camp. Nous étions au bord du decouragement. Il fallait réagir.

Deux cafés latte plus tard et suite à une discussion avec un balinais très sympathique, cap sur Candidasa. Ubud, on verra plus tard. Le moral revenu, on repart. Ca va bien, hormis le fait que la circulation plutôt ole-ole vous tient vraiment sur le qui-vive. Ici, on attend pas nécessairement que la voie soit libre pour effectuer un dépassement. Ca me rappelait le Vietnam mais là-bas, je ne conduisais pas. Ici, oui. Il suffit d'être vigilant. Puis tout a coup, la route principale est coupée. Il faut aller à gauche ou à droite? Aucune indication. Devinez? On part à gauche. La route, si l'on peut appeler ça une route, est complètement défoncée, bondée de camions, de motos, dans une symphonie de klaxons. Vraiment relax. On redemande 4 ou 5 fois la direction de Candisasa et on continue. Mais il faut aussi manger. Donc, arrêt dans un village situé sur le bord de la mer. Au menu, poissons sur bâton (sate) et riz. Tout à fait acceptable et bien epicé. En prime, le spectacle de ce qui semble l'idiot du village qui tient absolument à nous parler et surtout à tout nous montrer dans un langage totalement incompréhensible. Hallucinant.

Puis les premières annonces de Candidasa. On se met à respirer de nouveau. Maintenant, essayons de trouver un hôtel potable. On voit une annonce. Trop tard. Demi tour. Il faut croire que Dieu nous aime, c'est sûr.

Là, presque par hasard, on trouve le paradis. En fait, on trouve ce que nous nous étions toujours imaginé de Bali. Tout petit "resort" de 6 ou 7 bungalows. Les propriétaires, des allemands, nous accueillent. On nous offre un café. La plage, la piscine, les bungalows, l'environnement, l'atmosphère, la vue sur l'ile voisine de Pénida, on croit rêver. On hésite à demander le prix pour ne pas briser le rêve. Puis on se lance: surprise, 30$ CDN par jour, petit déjeuner inclus. Ok, vendu...

On termine la journée en allant souper a Candidasa à environ 2 kms dans un restaurant près de la lagune. L'accueil est chaleureux, la nourriture délicieuse et nous avons droit à un spectacle de danse balinaise durant le repas. Que demander de plus.

Sunday, March 05, 2006

Un retour sur Sydney

Suite à des complications informatiques, nous n'avons pu vous montrer les magnifiques photos des Blues Mountains. Nous allons ici corriger la situation.

(Texte provenant du récit de Sydney)

Levés tôt parce que le minibus nous attend à 8h00hre, nous partons avec notre guide chauffeur John. Chemin faisant, sa critique du gouvernement australien nous rappelle qu'en fait, tous les pays se ressemblent. On se croirait au Québec à l'entendre parler.

Petite déception: nous devions voir des kangourous (une obsession dans notre cas) mais les dernières pluies empêchent l'accès au parc national. Pas chanceux. John nous amène aux chutes Waintworth pour compenser. Superbes, d'autant plus que le sentier nous y menant borde la falaise du canyon et nous donne des prises de vue (et des sensations) hallucinantes.
Bon choix de jeux. On se retrouve ensuite aux chutes Katoomba où nous prenons un "skyway", ancien train utilisé par les mineurs ayant une pente de 52 degrés. Belle sensation. Nous prenons le sentier jusqu'au pied des chutes, ensuite le téléphérique qui nous ramène à travers le canyon au point de depart de ce qui était anciennement une mine de charbon. L'aventure se termine par une visite du site des jeux olympiques de Sydney 2000 et une croisière sur la rivière Mathilda qui nous ramène sur Sydney avec, bien sûr, des prises de vue magnifiques sur la ville et le port. Superbe journée.

Aujourd'hui une journée plutôt relaxante avec un petit tour de métro et une visite du centre-ville. Demain Bali.

Friday, March 03, 2006

Sydney

En arrivant a Kings Cross, le quartier de notre hôtel mais aussi le quartier chaud de Sydney, un samedi soir de surcroît, le constraste est effarant. Il y a de l'atmosphère dans le coin, des gens, de la musique, des péripatétitiennes, des "fuckes" et j'en passe. Bon contraste avec notre camping car des 10 derniers jours.

Le lendemain, une marche de decouvertes s'impose. Le quartier Woolloomoooloo, le Royal Botanic Garden, l'Opera de Sydney bien sûr, le pont du port de Sydney que l'on peut escalader, Circular Quay d'où partent de nombreux ferry de la ville, le quartier chinois, le parc "The Domain" et retour a Kings Cross, une bonne marche. A la fin de la journée, on décide de s'inscrire dans un "tour" pour aller visiter les Blue Mountains à environ une heure de Sydney.

Levés tôt parce que le mini bus nous attend à 8h00, nous partons avec notre guide chauffeur John. Chemin faisant, sa critique du gouvernement australien nous rappelle qu'en fait, tous les pays se ressemblent. On se croirait au Québec à l'entendre parler.

Petite déception: nous devions voir des kangourous (une obsession dans notre cas) mais les dernières pluies empêchent l'accès au parc national. Pas chanceux. John nous amène aux chutes Waintworth pour compenser. Superbe d'autant plus que le sentier nous y menant borde la falaise du canyon et nous donne des prises de vue (et des sensations) hallucinantes. Bon choix de jeux. On se retrouve ensuite aux chutes Katoomba où nous prenons le "skyway", un ancien train utilisé par les mineurs, ayant une pente de 52 degrés. Belle sensation. Nous prenons le sentier jusqu'au pied des chutes, ensuite le téléphérique qui nous ramène à travers le canyon au point de départ de ce qui etait anciennement une mine de charbon. L'aventure se termine par une visite du site des jeux olympiques de Sydney 2000 et une croisière sur la riviere Mathilda qui nous ramène sur Sydney avec bien sûr des prises de vue ravissantes sur la ville et le port. On termine avec un repas dans le "Chinatown". Superbe journée.

Aujourd'hui une journée relax avec un petit tour de métro et une visite du centre-ville. Demain Bali.