Saturday, March 25, 2006

Bali


Nous avons mis beaucoup de temps avant d'écrire ou de commencer à écrire l'épisode de Bali. Déjà 8 jours que nous y sommes et nous écrivons nos premières lignes. La raison est simple. Nous etions déçus, voire découragés. D'abord le voyage Sydney-Bali avait très mal debuté. Je m'aperçus que j'avais oublié ma veste contenant, entre autre, mon passeport sur une chaise dans un centre pour internautes alors que nous étions déjà sur le chemin de l'aéroport. Panique à bord. Chanceux, on retrouva le tout juste à temps pour prendre notre vol. Ouf... Ensuite vol sans histoire Sydney-Singapore (Singapore airline, super) puis Singapore-Bali, celui-là un peu plus ole-ole, genre Montréal-République Dominicaine sur Air Transat. Accueil à l'aéroport, puis à l'hôtel, chambre, jusque là, tout est ok.

Le lendemain, disons que la sauce s'est gâtee! Après avoir loué une moto, nous nous sommes rendus compte que Kuta avec ses 3 millions de motocyclistes (j'exagère à peine) complètement sautés, spécialisés dans les plongeons à travers les parebrises des autos (très fréquents), n'etait pas une ville facile même pour quelqu'un ayant mon experience en moto. De plus, les rues sont plus des ruelles qu'autre chose et les sens uniques abondent. Pas facile de s'y retrouver. On s'y fait mais non sans mal, à preuve notre arrestation par un policier. Nous avions commis une "mistaque" et maintenant, il fallait payer: 100,000 roupias (12$), rien de moins. Il fallut donc s'y faire même si nous savions que l'argent irait dans les poches du policier. Bref, ca débutait plutôt mal. Ajouter à cela que l'hôtel entreprit la même journée la rénovation de la piscine, donc pas de baignade et un bruit continuel. Puis, le temps se gâta. Il se mit à tomber des cordes si bien que six jours plus tard, nous n'avions connu qu'une seule demi-journée de soleil. Plutôt déprimant. De plus, comme Bali souffre d'une baisse considérable de touristes (40%) due aux attentats, chaque sortie etait accompagnée d'une quantité industrielle de sollicitations à la limite du harcèlement. L'idée de foutre le camp nous est même venue à l'esprit mais l'arrivée du beau temps, le septième jour, nous réconcilia quelque peu avec Bali et ses magnifiques couchers de soleil sur la plage de Kuta.

Cependant, notre idée était faite. Sortir de Kuta pour visiter l'île et surtout trouver un endroit plus calme. Donc location d'un 4 x 4 (10$ par jour) et nous voilà repartis à l'aventure direction Ubud, puis Candidasa. L'expérience tourna au chauchemar. Les panneaux indicateurs n'avaient rien à voir avec la carte et nous nous sommes arrêtés une dizaine de fois au moins pour demander notre route. Mais le comble, ce fut les policiers. Par deux fois, nous nous sommes faits arrêter: vérification de permis de conduire, changement de voie. Bref, tous les moyens pour arnaquer les touristes. La deuxième fois, mettons que j'ai eu un ras le bol général qui heureusement, s'est bien terminé. Le policier, suite à mon comportement "inhabituel", nous a simplement dit de foutre le camp. Nous étions au bord du decouragement. Il fallait réagir.

Deux cafés latte plus tard et suite à une discussion avec un balinais très sympathique, cap sur Candidasa. Ubud, on verra plus tard. Le moral revenu, on repart. Ca va bien, hormis le fait que la circulation plutôt ole-ole vous tient vraiment sur le qui-vive. Ici, on attend pas nécessairement que la voie soit libre pour effectuer un dépassement. Ca me rappelait le Vietnam mais là-bas, je ne conduisais pas. Ici, oui. Il suffit d'être vigilant. Puis tout a coup, la route principale est coupée. Il faut aller à gauche ou à droite? Aucune indication. Devinez? On part à gauche. La route, si l'on peut appeler ça une route, est complètement défoncée, bondée de camions, de motos, dans une symphonie de klaxons. Vraiment relax. On redemande 4 ou 5 fois la direction de Candisasa et on continue. Mais il faut aussi manger. Donc, arrêt dans un village situé sur le bord de la mer. Au menu, poissons sur bâton (sate) et riz. Tout à fait acceptable et bien epicé. En prime, le spectacle de ce qui semble l'idiot du village qui tient absolument à nous parler et surtout à tout nous montrer dans un langage totalement incompréhensible. Hallucinant.

Puis les premières annonces de Candidasa. On se met à respirer de nouveau. Maintenant, essayons de trouver un hôtel potable. On voit une annonce. Trop tard. Demi tour. Il faut croire que Dieu nous aime, c'est sûr.

Là, presque par hasard, on trouve le paradis. En fait, on trouve ce que nous nous étions toujours imaginé de Bali. Tout petit "resort" de 6 ou 7 bungalows. Les propriétaires, des allemands, nous accueillent. On nous offre un café. La plage, la piscine, les bungalows, l'environnement, l'atmosphère, la vue sur l'ile voisine de Pénida, on croit rêver. On hésite à demander le prix pour ne pas briser le rêve. Puis on se lance: surprise, 30$ CDN par jour, petit déjeuner inclus. Ok, vendu...

On termine la journée en allant souper a Candidasa à environ 2 kms dans un restaurant près de la lagune. L'accueil est chaleureux, la nourriture délicieuse et nous avons droit à un spectacle de danse balinaise durant le repas. Que demander de plus.

1 Comments:

At 6:58 AM, Anonymous Anonymous said...

Christiane tu es vraiment extraordinaire dans ton périple qui ne doit pas toujours facile mais par contre une jolie blonde du Québec sais bien utiliser ses charmes je n'ai aucun doute là-dessus.... j'ai jasé avec Richard et Claire dimanche dernier et on disait de vous deux que vous étiez courageux et ect.... Salut Christiane et bonne suite à votre beau rêve bye

 

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