Tuesday, February 28, 2006

Tin Can Bay et Rainbow Beach

Sur les conseils d'une gentille dame du centre d'informations touristiques de Gimpie, nous nous dirigeons sur la pointe de la "Sunshine Coast" dans une toute petite ville du nom de Tin Can Bay. C'est que tous les matins, deux dauphins viennent se nourrir au pied du quai, à 8h00.

Cette histoire a commencé lorsqu'un pêcheur de la petite ville apercut un dauphin gravement blessé et lui donna à manger pour lui permettre de se remettre sur pied, si l'on peut dire. Le dauphin survécut et continua a venir tous les matins, depuis ce temps, c'est-à-dire depuis 30 ans. Il amena aussi sa progéniture. Décédé récemment de vieillesse, c'est maintenant deux de ses rejetons, un male et une femelle, qui viennent s'approvisionner. On ne leur donne que 10% de leur ration quotidienne (3kl sur 30) pour qu'ils continuent à se nourrir eux-mêmes. Les gens sont placés en groupe de dix avec chacun un poisson dans la main et le dauphin vient gentiment le prendre, avec beaucoup de délicatesse. Un beau moment.


De l'autre côté de la baie se trouve Rainbow Beach. C'est une immense plage faisant partie du White Sand National Park avec Fraser Island. On peut y circuler en 4 x 4 et joindre Noosa Head environ 30 kms plus au sud. Un peu inusité de voir un panneau indiquant de ne pas dépasser 40 kms/hre sur une plage. La plage, à marée basse, prend les couleurs de l'arc-en-ciel, d'où son nom, à cause des falaises multicolores qui la bordent. Le sable descend des falaises en cascades par endroits. Nous nous y sommes baignés et on peut vous assurer que la puissance des vagues et du ressac vous donnent la chair de poule. La journée s'est terminée à Noosa Head, l'endroit "Inn" du coin pour gens riches et célèbres. On vous fait grâce des prix et tarifs, c'est une honte. L'exemple parfait du tourist trap.

Wednesday, February 22, 2006

Les K (Koala et Kangourou)






La route est longue jusqu'à Brisbane et nous devons nous payer plusieurs heures de route. Plutôt ennuyant, genre interstate 95 en Caroline du sud. Beaucoup d'affiches indiquant la précense de kangourous (comme les affiches d'orignaux chez nous) que l'on ne voit jamais sauf morts sur le bord de la route, probablement happés par les nombreux camions sillonnant le Bruce Hyway. D'ailleurs faut voir le système de protection de ces camions face à ce danger constant. La journée se termine par un arrêt dans un camping de Malborough.

Arrêt ensuite à Rochhampton (en plein sur le tropique du capricorne), la capitale de la vache (eh oui!) où nous pouvons enfin voir (au zoo malheureusement) kangourous, koalas et émeus (emus) et nous bifurquons vers la côte vers une petite ville côtière au nom bizarre de 1770. Vraiment magnifique avec son cap où les vagues viennent se briser et sa baie remplie de plages. Le soir, nous dormirons à Moore Park, tout près de la mer dans un camping bien amenagé. Le comité d'accueil nous avait préparé un splendide arc-en-ciel au bout de la plage.

Sunday, February 19, 2006

Whitsundays, Australie - le QUIZ



Avant de se rendre dans cet archipel, la route, pendant deux jours, nous parut longue. Elle traverse une région plutôt désertique qui nous donne un peu une idée du "bush" australien. Région bordant l'océan mais touojurs à une distance de 15 kms, elle est propice à la culture de deux produits très connus.
C'est donc l'heure du Quiz. Si vous reconnaissez les deux types de culture sur les photos ci-jointes, cela vous donnera droit à une photo inédite sur votre propre site de courriel. Alors à vos marques et participez en grand nombre.

L'archipel des Whitsundays est un des endroits très touristiques de la côte, un peu "american style". D'ici on peut faire toutes sortes d'excursion dans les iles environnantes et bien sûr, sur la grande barrière de corail. C'est surtout un endroit pour les jeunes, (80% de la population touristique) un peu comme a Cairns alors que l'ensemble du développement immobilier vise le haut de gamme. A preuve, Ferrari et Maserati ne sont pas rares. Bizarrement, il n'y a pas de plages baignables malgré le nom de l'endroit seulement une immense plage en plein centre de Airlie Beach. C'est aussi le rendez-vous de tous ceux qui veulent se montrer comme dans tous les endroits à la mode. La température a chuté légèrement ainsi que le taux d'humidite, ce qui fait que, en ce moment, assis près de cette immense piscine avec l'archipel comme arrière-plan, nous passons vraiment un bon dimanche.

Paronella Park




A environ une heure et demie de Cairns, direction sud, nous avons passé la nuit au Paronella Park. Ce site, issu de l'esprit imaginatif d'un espagnol immigré en Australie , nous amène à visiter un château et ses dépendances en plein milieu de la "rain forest".
Difficile de tout décrire: maison, château, aire de pique-nique, chutes, mini-plage, forest de bambou, allée de pins geants, escaliers taillés, tout y passe, le tout construit dans les années 30. Seuls des photos peuvent rendre justice a l'imagination de l'auteur. Il y a même une visite de nuit avec ses bruits et ses mystères. Un camping adjacent complète le tout.






Version Christiane

Lors de notre départ de Cairns avec le camper, nous nous sommes dirigés pour la première nuit à Paronnella Park à Innsfail (à 2 hres de Cairns). Dès notre arrivée, une guide nous accueille chaleureusement et nous fait visiter le site.

Cet endroit est comme un rêve: un autre monde situé dans une forest vierge tropicale de toute beauté, comportant également ce qui va avec, chaleur, humidité et moustiques. Néanmoins, rien n'enlève le charme de l'endroit. Ce parc a été construit petit a petit par un génie, Jose Paronnella, un espagnol de Catalogne. Arrivé en Australie en 1913 pour travailler à couper la canne a sucre, il commenca à construire petit a petit une ferme de canne.

Après son mariage en 1914, il achète 13 acres de terre vierge à Mena Creek, il aménage un jardin pour son plaisir et celui du public, étant un homme tres mondain.

Sur notre site web, vous pourrez voir entre autre une photo du grand escalier construit pour faciliter l'apport des matières de base pour la construction de la maison, du château et des dépendances. Tout est fait à la main, un travail incessant. Ouvert au public en 1935, il y avait même un théâtre où il y avait des pièces le samedi soir, des danses et des "partys". Au milieu des années 60, celui-ci devient plutôt réservé pour les cérémonies de mariages. Il y avait aussi des pièces de projection, un musée d'armes à feu, des poupées de collection, un jardin de thé, une piscine, des courts de tennis et des restaurants. Sur ce site, 7 000 arbres ont été plantés, la plupart à fleurs odorantes.

Un tunnel a été creusé à travers une colline qui mène aux cascades, celui-ci bordé de roches et amenagé de petits ponts. Ce tunnel orné de travaux de pierres est appelé "tunnel des amoureux". Il devait être de toute beauté dans ces années. Maintenant, de la mousse recouvre la construction et ça ressemble plutôt à une carcasse révélant un passé légendaire. Nous avons traversé ce tunnel avec le guide. Il faisait sombre, avant le crépuscule. Le guide, avec sa lampe de poche, nous montrait sur les parois humides et défraichies, des grosses araignées et, au plafond, des nids de bébés chauve-souris qui s'y sont installées avec les années.

En 1946, la premiere innondation se produisit (il y en a eu en 1967, 1972 et 1974). L'eau monta tellement qu'elle inonda les constructions hydro-electriques (que notre génie avait créé bien avant les grandes centrales), les restaurants, le théâtre et le foyer. Des restaurations ont été faites et on a même construit une fontaine devant le château.

Notre génie de Paronnella mourut en 1948 d'un cancer. Le parc fut vendu en 1977 et malheureusement un feu ravaga le château.

Marc et Judy Evans, propriétaires actuels, ont acheté le parc en 1993, ont revivifié passablement le parc et ne cessent de l'ameliorer. Le parc a gagné le "National Trust 1997" et 5 récompenses en 1998.

La vie ;a Paronnella continue d'être un plaisir pour les yeux, comme Jose Paronnella, son fondateur, le voulait pour ses visiteurs.

Les mondalités, en particulier les mariages, existent encore.

Le guide nous a fait revisiter le site la nuit. Une expérience inoubliable qu'on vous racontera en détail à notre retour.

Wednesday, February 15, 2006

Australie-Cairns

Dimanche 12 février,

Les journées de transition sont toujours difficiles, voire stressantes par moment. En voici un exemple: lever à Auckland a 4h45, déjeuner, navette à l'aéroport et départ à 9h00HRE pour Sydney.
Trois heures et demie de vol, arrivée à Sydney à 10h30HRE (2 hres de décalage). Navette vers le terminus "domestic". Dîner. Vol à 15h30HRE vers Cairns de 3 heures, arrivée a 17h30HRE (1 hre de décalage). Taxi vers l'hôtel. Souper. À 20h30HRE coucher, complètement exténués alors qu'il est 23h30HRE pour nous.



Deux surprises nous attendaient à Cairns: une drôle et une moins drôle



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Dès que nous ayons franchi la porte des arrivées, une foule complètement en délire nous attendait. Cris, applaudissements, cameras, tv, etc. La raison: nous étions tout juste précédés par le coach de l'équipe de basketball de Cairns qui venait de gagner la veille un quelconque championnat. Spécial comme accueil. En fait, toute l'équipe était dans l'avion.


Moins drôle était le fait que le lodge que nous avions retenu n'était pas au rendez-vous. Pas de navette, rien! Un appel au lodge, pas de réponse. Un couple allemand nous suggère une alternative. Coup de téléphone, réservation, taxi, accueil. Tout baigne, tellement que ce matin, nous avons réservé pour 3 autres nuits. Mais, à la fin d'une journée plutôt harassante comme celle de dimanche, c'est plutôt stressant. Aujourd'hui, lundi, sous un soleil de plomb (32 C), avec une forte humidité, c'est l'avant-midi de lavage. On ne change pas certaines routines même en voyage.

Nous visitons Cairns dans l'après-midi pour découvrir en plein centre-ville une immense piscine dans un décor magnifique. Sur l'esplanade, c'est la foire aux commerces et aux entreprises de voyages organisés. Nous sommes sur la grande barriere de corail et toutes les possibilités sont offertes. On choisit une demi-journée sur Green Island, mercredi matin le 15. Pour mardi, location de voiture (toute petite) et excursion dans la "Rain forest" et "Barron Falls".
On réussit à trouver le moyen de visiter le tout sans être obligés de payer parce qu'en Australie et en N.Z, ce sont des spécialistes d'attractions payantes. Ca devient lassant à la fin. On termine en longeant la côte et ses nombreuses plages
qui s'étendent jusqu'à Port Douglas.Ces plages sont malheureusement non baignables de novembre à mai, la précense de meduses extrèmement dangeureuses l'interdisant. D'ailleurs, on trouve sur ces plages des bouteilles de vinaigre en permanence en cas d'attaque pour soigner les blessures.


Mercredi, tel que planifié, excursion en catamaran jusqu'à Green Island (45 min. ), snorkel, baignade, photos sous-marines. Vraiment très bien.







Retour dans l'après-midi et un peu de repos. Demain, on reprend la route vers Brisbane en camping car.

Sunday, February 12, 2006

Nouvelle Zélande


Partis à 3h55 am de Rarotonga, donc levés a 1h0o am, après 4 h10 de vol, nous arrivons a Auckland à 7h15 mais 1 jour plus tard, à cause du décalage horaire (1h00) et de la ligne de changement de jour. Beau soleil mais un peu frais (16 degrés). Ca nous change de ces 3 dernières semaines chaudes et humides.

Nous louons un camper et partons vers la péninsule de Coromandel. Nous sommes plutôt nerveux et il y a de quoi: conduite à gauche sur la route, changement de vitesse main gauche, suivre les indications routières, pas évident. Nous arrivons à Thames pour souper. Nous trouvons un petit coin face à la mer avec toilettes SVP, mais un écriteau nous signale que nous ne pouvons y passer la nuit. Bof! on verra plus tard, mangeons d'abord.

Pendant le repas, un monsieur vient nous voir. Il habite en face et nous mentionne que nous pouvons mettre le camper dans son entrée pour la nuit. Comme ça, pour rendre service tout bonnement. On y dormira comme des loires, la journée ayant été plutôt longue.

Bon réveil avec le soleil. On part pour la péninsule. Vraiment très beau, un peu la Gaspésie par moment mais des paysages à vous couper le souffle avec des vues en plongée sur la mer. Super!

On a comme objectif Hot Water Beach avec Cathedral Cove comme attraction mais il se met à tomber des cordes... C'est raté. On ira dormir à Waihi Beach, à 2 pas du Pacifique.

Départ vers Tauronga et le Mont Maunganui. Superbe! Des plages à perte de vue, une escalade du mont pour voir le tout d'en haut, un soleil radieux, bref superbe journée. On termine la journée à Rotorua, célèbre pour ses Geysers, ses odeurs de souffre, ses bassins d'eau volcanique, etc. A l'heure du souper, il se met à tomber des cordes! En ce moment, 27 heures plus tard (oui, oui), ca n'a pas arrêté, on a donc rien vu de Rotorua. On a essayé d'aller un peu plus au sud à Taupo pour apercevoir les cimes des 3 volcans, mais toujours la flotte. Nous sommes donc revenus à Rotorua pour peut-être demain matin y voir un peu de ses attractions, du moins on l'espère, parce qu'il faut remonter pour 17h00 à Auckland pour rendre le camper. Et ensuite, départ dimanche pour Sydney, puis Cairns au nord.

Après quelques hésitations, le soleil enfin. On pourra donc voir "The Thermal Village" sorte de mélange de geysers, de roches volcaniques, de bassins d'eau bouillante, de boue en ébullition, bref une station thermale.

Lycée d'Opunohu à Moorea

Lors de notre visite de cette maison d'enseignement spécialisé, nous avons rencontré 4 etudiants photographiés ici avec Christiane. (Dans l'ordre habituel, Cindy, Vini, Charlene et Michel) Ils nous ont aidés lors de notre dégustation de confitures faites sur place: dans l'ordre des aiguilles d'une montre, débutant à deux heures, vous trouverez: Papaye et Vanille, Papaye-Ananas-Bananes, Ananas et Vanille, Bananes cuites, Papaye et Ananas avec au centre la confiture de Tiare , fleur emblème de Tahiti. Le tout fut servi avec un verre de jus de papaye rouge et ananas. Evidemment délicieux.

P.S. Excusez-nous pour le retard chers étudiants et confirmez-nous que vous avez vu le message. (trickb47@yahoo.fr)

Friday, February 03, 2006

Rarotonga




Nous sommes au Atupa Orchid Units depuis lundi matin, chez notre hôte Ingrid, une joyeuse femme habitant l'ile depuis 37 ans et qui recoit les femmes avec une jolie couronne de fleurs. L'ile est toute petite, la route qui la ceinture ne fait que 32 kms, le tout bordé de plages magnifiques idéales pour la plongée. Nous avons loué une moto, (une harley de 125 CC...) les prix étant raisonnables au niveau logement et location de vehicule en comparaison avec la Polynésie francaise. Par contre, la nourriture est hors de prix (un litre de lait: 5.00$ CDN). Le lodge comprend tout, poêle, frig, même un grille-pain( C'est le côté anglais, bien sûr avec ses toasts le matin par comparaison avec la baguette francaise). Et la radio en plus. Sur notre terrasse, nous avons droit au passage incessant des poules et de leurs bébés, totalement en liberté, et bien sûr, de quelques coqs constamment sur la "cruise". Les gens dans les commerces sont cependant plus froids qu'a Tahiti ou Moorea. Bref un endroit magnifique.

Mais il faut faire gaffe au soleil.On doit s'habiller selon la mode de l'ile.
Aujourd'hui mercredi, nous nous remettons tous les deux d'une insolation majeure. Un tube de biafine (merci les francais) , une demi-bouteille d'aloa vera et ce matin, un peu de solarcaine et ca va mieux. Comme le temps est nuageux, on est presque contents.

Ah oui, j'oubliais, hier soir, on a eu droit a une feu d'artifice sur Avarua. (là où nous sommes) Je ne pense pas cependant que ce soit pour fêter notre arrivée...

Mercredi, jeudi et vendredi.

Nous sommes plutôt écoeurés de la flotte. Pu capable. Faire 12,000kms pour voir de la pluie, encore de la pluie, toujours de la pluie, c'est dur pour le moral. ll pleut depuis trois jours et les prévisions sont tres pessimistes. Saison des pluies qu'il disait. Le bungalow est rempli de magasines nous montrant des endroits idyliques comme Aitutaki (une ile voisine) évidemment sous le soleil, alors que le ciel est gris-noir et que tout est mouillé. Méchant contraste.

Ca fait du bien de défouler d'autant plus que vous autres, vous vous imaginez que nous sommes au paradis. Et bien, ce n'est pas toujours rose (ou bleu) en plein milieu du pacifique sud. Ah la misère des riches...

Nous avons quand même pu nous promener en moto puisqu'on avait aussi prévu cette foutu flotte. (Mais pas autant) Comme il y a peu de touristes à cette période, nous choisissons les gros hôtels qui, par hasard, bien sûr, se sont accaparés les plus beaux sites et nous profitons de tout ce qu'ils offrent. C'est notre petit côté "squatter" issu de 25 ans de Wesfalia.

Après une journée passée en moto et sur la plage de la côte ouest, Ingrid nous invite à une soirée de danse typique de la polynésie. Ses petits-enfants y participant, nous avons droit, en compagnie de notre voisine au lodge, Ann, une jeune femme de Singapour, gratuitement au spectacle. A la fin, les danseurs et danseuses vont chercher dans l'assistance des spectateurs pour qu'ils puissent participer au spectacle. Christiane est choisie et, surprise, il s'agit d'un concours ou l'on remet un prix au meilleur et à la meilleure danseuse. Christiane remporte la palme: une consommatin exotique gratuite. Belle fin de séjour a Rarotonga.